jeudi 31 janvier 2013

Quand Valentine se croit dans un film

Vous connaissez tous le célèbre film d'Alfred Hitchcock "Les oiseaux". Celui qui change votre regard sur ces volatiles pour toujours lorsque vous les croiser en bande (même pas peur). 
Et bien au mois de décembre, avant que les températures ne chutent vraiment, nous avons commencé à entendre des bruits étranges près de l'immeuble. Nous sortions, et ça grinçait, ça craquait, ça croassait. 
Et nous les avons vues arriver par dizaines dans le ciel, de petits groupes, ici et là : des corneilles. Noires et pipelettes. Curieuse comme je suis, je n'ai pas pu m'empêcher de courir derrière la maison pour trouver leur refuge : les arbres qui bordent la rivière. Ni une ni deux, une vidéo en est née, imparfaite comme toujours (en bonus mes commentaires inutiles), mais au moins ça a le mérite d'immortaliser cet évènement peu commun pour nous, qui, selon une voisine toute aussi bavarde, se produit chaque année. Je crois que le plus impressionnant reste ce brouhaha qui nous emplissait les oreilles.



Ce que je ne savais pas, c'est que je n'avais encore rien vu. 

Deux jours après, alors que je rentrais du travail et que la nuit venait de tomber, je trouvais que les branches qui nous entouraient étaient bien fournies pour la saison. Et puis surtout, ces "feuilles" volaient... Aucun doute : les corneilles étaient de retour et cette fois-ci encore plus nombreuses ! C'était fou ! Et j'étais là, à me rapprocher, tentant de ne pas faire de bruit pour ne pas les effrayer. 




C'était impossible de les suivre des yeux lorsqu'elles se déplaçaient d'un arbre à l'autre.
Après dix bonnes minutes, j'ai tout de même fini par courir me réfugier dans l'appartement pour continuer à les observer de loin et derrière des fenêtres. M. Hitchcock était toujours dans un coin de ma tête ! ^-^

dimanche 20 janvier 2013

Sourires




Ce dimanche, impossible de mettre le nez dehors ! Tempête toute la journée : bourrasques de vent à décorner les caribous, neige qui tombe quasiment à l'horizontale (si si), bref, c'était gris, brumeux et pas joyeux joyeux.
Jusqu'à ce petit miracle de 16h30, ce moment où le soleil a débuté sa chute dans le lointain. Le ciel s'est dégagé, les nuages sont devenus mousseux, de vraies barbes à papa volantes. La lumière avait pris cette teinte rosée que j'aime tant.
Nous avons mis le nez à la fenêtre. Je l'ai ouverte en grand, vite, pour prendre des photos, avant que mes doigts ne gèlent. Et lorsque nos yeux se sont posés au sol, nous avons découvert un joli message laissé par d'autres habitants de l'immeuble. Sourires et fraîcheur, le Québec dans toute sa splendeur. 

samedi 12 janvier 2013

Défilé de Noël façon Sherbrooke


Alors que je triais mes photos pour savoir de quoi j'allais bien pouvoir vous parler, je suis retombée sur celles prises lors de la parade de Noël qui a eu lieu dans les rues de Sherbrooke début décembre. Ok, je suis donc "un peu" à la bourre, mais je me suis dit que ce serait dommage de ne pas partager ça avec vous. En effet, le défilé regorgeait de déguisements saugrenus. Même si ceux que nous avons pu observer aux Etats-Unis étaient plus impressionnants (je pense notamment à Washington), c'était aussi ici l'occasion pour les habitants de se réunir en centre-ville, et ce malgré le froid vivace de cette fin de journée (le vent, le vent ! aaaaaaaah u_u). Simplicité et bonne humeur au rendez-vous, et pour nous, de bonnes tranches de rigolade (même si c'est TRÈS MAL de se moquer).
Ci-dessus, donc, en guest-star, le père Noël, le vrai, et sa femme ! Quand je vous parlais de bonne humeur, je ne plaisantais pas ^-^ 
Et ci-dessous, mon top cinq du meilleur du pire, parce que nous le valons bien :

A la 5ème place : les "'P'tits biscuits", avec leur visage qui ne cessait de retomber à cause du vent. On sentait une motivation proche de zéro, on ne peut pas leur en vouloir.

A la 4ème place : le lion aux yeux globuleux. Les enfants n'avaient pas peur, moi un peu.

A la 3ème place : les rennes en ballons ! "Pour la parade, tu seras un renne mon fils !" "NOOOOOON ! :'( "

Seconde marche du podium : le pingouin sous extasie, yay ! (les gens en arrière sont pas mal non plus, j'avoue). 

ET LES GAGNANTS : les sapins de Noël en ballooooons ! (ahahah)

mardi 8 janvier 2013

Apprendre à parler québécois, le retour


Coucou ! Comment allez-vous ?
Et si on continuait notre lexique franco-québécois ? ^-^

Au Québec, on ne dit pas...
- faire du shopping, mais magasiner
- "De rien !", mais "Bienvenue !"
- maintenant, mais présentement
- avoir les chevilles qui enflent, mais avoir la tête enflée
- un camping-car, mais un motorisé
- un cutter, mais un exacto 
- un bonnet, mais une tuque
- des gants, mais des mitaines

Et un de mes préférés pour conclure cette fois-ci : on ne dit pas le film Happy Feet, mais Les petits pieds du bonheur (me demandez pas pourquoi, je trouve ça TROP MIGNON).  
Je tiens à rappeler que tous les mots que je vous donne ici sont issus de mon expérience personnelle et non pas d'un p'tit dictionnaire emprunté à mon travail (je pourrais, mais je résiste ! héhé).

J'ai sûrement fait encore des bourdes à mon travail, mais là j'ai un blanc ! (si si !) Donc je vais vous dire que tout va bien - ce qui est vrai -.


D'ailleurs, je songe sérieusement à me balader avec des volumes du livre 50 nuances de Grey tome 2 autour du cou afin d'éviter LA question fatidique de ces dernières 48 heures, c'est-à-dire : "Il est OÙ "50 nuances plus sooombres" ?
=> Véridique : il est sorti hier, et depuis toutes les femmes qui passent à la librairie ont les yeux vitreux, les mains qui tremblent et se jettent dessus ! C'est fou fou fou !
Des bisous ^-^

jeudi 3 janvier 2013

Miam miam miam


Ça y'est, l'heure est venue ! De quoi ? Et bien de vous faire découvrir la poutine, un plat typiquement québécois, le tout en images comme vous pouvez vous en douter.
Bon, d'abord, qu'est-ce que c'est une poutine ? A la base, c'est trois ingrédients : 
1) des frites (maisons, c'est toujours mieux) ; 
2) du fromage dit "fromage en grains" (qui ne fondra pas) ; 
3) de la sauce brune (réduction de jus de légumes, de viande ou sauce barbecue...)
Vous superposez les trois dans cet ordre, frites et sauce bien chaudes, et tadaaam vous obtenez une poutine !

Mon avis ? 
La première que j'ai pu déguster ici était celle du restaurant Chez Charlie (première photo, ci-dessus). Moment mémorable car Ludo m'avait prévenue : "Tu verras, le fromage, il couine !" Moui moui moui, du fromage qui couine... Je n'y croyais pas vraiment. Et là, lorsque j'ai commencé à mâcher, j'ai tout d'un coup entendu un bon "couiiiiiic couiiiic" à chaque bouchée et j'ai bien sûr explosé de rire ! Ça ressemble un peu au bruit de la neige qui crisse, c'est assez indescriptible et très drôle à la fois. Après, niveau goût, c'était pas fameux : les frites étaient grossières et assez sèches, la sauce sans plus et le fromage sans saveur. J'étais toute déçue. Mais pas découragée pour autant car j'ai récidivé!



La seconde poutine de toute ma vie entière, je l'ai mangée au Snack. Il y'a plusieurs restaurants sous ce nom à Sherbrooke, mais je ne sais pas si c'est une chaine au niveau national. Ils sont donc spécialisés en poutines mais font aussi pas mal de burgers. Sâchez qu'ici, vous pouvez "poutiner" votre burger (même au Mc Donalds !), c'est à dire avoir une petite poutine au lieu des traditionnelles frites. Pensez à préparer psychologiquement votre estomac à l'avance si un jour vous vous lancez dans l'aventure (nous, on est encore trop frileux !). Bref, au Snack, le choix était varié et j'avais cette fois là opté pour une poutine plus originale : toujours frites (bien meilleures), fromage et sauce brune, mais j'avais en plus du bacon et des oignons ! Ce soir là, je peux le dire : j'ai commencé à aimer la poutine ! Si si ! Même si, ça va s'en dire, après ça c'est retour à la maison pour digérer sur le canapé.



Et enfin, la voici la voilà, ma troisième poutine, aka celle de chez Louis. Dans le genre photo qui donne pas envie, je pense qu'on bat ici des records. Louis a également plusieurs restaurants à Sherbrooke, mais c'est une enseigne bien locale. Assez renommée, elle est très populaire notamment grâce au fait qu'elle utilise des aliments produits de façon responsable et que tous les plats sont préparés uniquement sur demande : même si on a l'impression d'arriver dans un fast-food -on n'y va pas pour un dîner aux chandelles-, tout est frais et cuit à la minute, d'où parfois un peu d'attente (mais rien de bien méchant).  Ici, moins de choix qu'au Snack, et au final, on s'en fiche car la qualité est là ! J'avais cette fois commandé une poutine italienne, soit frites, fromage, et une sauce brune améliorée puisqu'elle a de la viande hachée dedans. Au niveau rapport qualité prix (entre 5 et 10 $ selon la taille), c'est sans conteste la meilleure poutine que j'ai mangée jusqu'à présent ! 

Pour terminer, sachez que ce plat est (quasiment toujours) disponible en trois tailles différentes : petite, moyenne ou grande. J'ai toujours pris la moyenne par peur de rester sur ma faim avec la petite... Erreur, erreur ma p'tite dame : je n'ai jamais réussi à finir mon assiette (et pourtant je continue u_u'). J'ai cependant une astuce : prendre une grande poutine et la partager avec une autre personne, souvent dotée d'un plus gros appétit que vous ! (pour ma part du moins ^-^) : économique et toujours aussi bon. Ah, et petit détail rigolo : il n'y a pas de couteau fourni pour dévorer la poutine, seulement une fourchette !

Bref, vous l'aurez compris : même si ce n'est pas le plat du siècle et qu'il est loin d'être "léger" (oui mais il fait froid, il faut bien prendre des forces)... la poutine, l'essayer, c'est l'adopter !